4 films pour replonger dans la passion du cinéma

On y est enfin! Après des semaines interminables à se lamenter, le chemin des salles obscures s’ouvre enfin à nouveau ce mercredi. Une période qui nous aura permis de prendre du recul sur notre passion, le temps de se rendre compte que le cinéma est une expérience unique qui se savoure sous de multiples formes et dont les exploitants sont des vecteurs essentiels. Mais avant de se repaître des nouveautés qui viendront égayer votre fin de semaine, Les Réfracteurs vous proposent de vous attarder sur 4 films différents mais unis par un trait commun: leur rapport au septième art dans lequel ils se développent. Alors prenons une ultime respiration avant de retourner squatter les fauteuils rouges et remémorons-nous cet univers artistique qui nous obsède et pimente nos existences. 

Boulevard du crépuscule (1950)

Le film: une ancienne star du cinéma muet vit solitairement recluse dans sa vaste demeure hollywoodienne et noue une relation toxique avec un jeune scénariste plein d’ambition.

Pourquoi: loin du faste et des paillettes, « Boulevard du crépuscule » s’attarde sur l’ombre d’Hollywood, sur ces destins brisés qui survivent après leur heure de gloire. Un envers du décor qui a marqué le monde du cinéma et dont on vous parlait par ici

Chantons sous la pluie (1954)

Le film: dans un Hollywood en pleine transition entre le cinéma muet et le parlant, une poignée d’artistes luttent pour continuer d’exister malgré la révolution technique qui prend place. 

Pourquoi: en plus de nous baigner dans une extase artistique totale, entre cinéma, chant et danse, « Chantons sous la pluie » se fait le témoin d’une époque charnière où le 7ème art est en pleine mutation et où le paysage cinématographique est bouleversé à jamais. 

Cinema Paradiso (1988)

Le film: un cinéaste se remémore son enfance et tout spécialement l’amitié qui le liait au projectionniste de son village en même temps que ses premiers amours.

Pourquoi: au-delà de son scénario émulant les changements du cinéma au cœur du 20ème siècle, « Cinema Paradiso » nous rappelle d’une manière aussi primaire que sincère la passion qui anime chaque cinéphile. 

La cité de la peur (1994)

Le film: en plein Festival de Cannes, une série de meurtres accompagne la sortie d’un film d’horreur relativement confidentiel, plongeant la Croisette dans la terreur. 
Pourquoi: qu’il est bon d’être con parfois ! « La cité de la peur » est un culte parmi les cultes, une œuvre qu’on connaît par cœur et qu’on récite pourtant religieusement entre deux éclats de rire. Un indispensable de la bonne humeur et de l’humour.

Nicolas Marquis

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