Salut les amis! Aujourd’hui, votre site préféré vous propose un exercice un peu différent. On revient sur quatres classiques du cinéma, et on leur associe quatres documentaires les concernant. Plus que de simples making-of, ils changent notre perception de l’oeuvre, pour étoffer notre regard critique. C’est parti !
Un officier américain est chargé par ses supérieurs de liquider un des leurs qui, en pleine guerre du Vietnam, semble avoir déserté. Alors que notre héros s’enfonce dans la jungle vietnamienne, c’est un vrai voyage progressif dans la folie humaine qui s’articule pendant tout le film.
Le docu: Hearts of Darkness: A Filmmaker’s Apocalypse (1991)
On vous le recommande pour deux raisons. La première, découvrir tout le lot d’emmerdes qu’a connu le tournage de ce chef-d’œuvre. Et en disant lot, on devrait plutôt parler de camion-benne. Catastrophe climatique, problème politique, ou encore d’égo des acteurs, Hearts of Darkness c’est aussi l’occasion de voir dans l’intimité un des plus grands génies du cinéma, Francis Ford Coppola, en proie lui aussi à ses propres démons, et victime de son incapacité à boucler ce film qui restera une des plus grandes obsessions de sa carrière.
La famille Torrance déménage en plein hiver dans un hôtel vide, durant la saison creuse, afin d’en assurer l’entretien et la surveillance. Coupée de tout, les phénomènes paranormaux et horrifiques vont se multiplier.
Le docu: Room 237 (2012)
Ce documentaire s’attarde sur plusieurs théories farfelues échafaudées par plusieurs spectateurs, convaincus de leur bien-fondé. Ou comment avec trois boîtes de conserve, Kubrick réussit à faire croire à un type au fond de l’Arkansas que Shining est un film sur le génocide indien, alors que d’autres y voit un indice étayant une théorie du complot sur l’alunissage américain de 1969. Mais c’est surtout l’occasion de disséquer un des décors les plus aboutis du cinéma, et mettre en avant toute l’incohérence volontaire qu’a mis en place Kubrick pour manipuler le spectateur.
Dans “Man on the Moon“, Jim Carrey interprète le rôle d’Andy Kaufman, humoriste culte outre-Atlantique, et évoque aussi bien les coups d’éclats que les névroses de l’artiste.
Le docu: Jim & Andy: The Great Beyond (2017)
En multipliant les images de tournage, mais surtout à travers les entretiens avec Jim Carrey, ce documentaire s’attarde sur la performance d’acteur, mais aussi et surtout sur la façon dont le comédien s’est senti habité, pour ne pas dire hanté, par l’esprit d’Andy Kaufman, jusqu’à sombrer dans la folie. Véritable pépite pour cinéphiles, rarement un documentaire se sera plongé aussi ardemment dans les coulisses d’une prestation d’acteur géniale, et sur les difficultés incroyables qu’a eues Jim Carrey à se détacher de ce rôle.
4. Kaze tachinu – Le vent se lève (2013)
Durant la seconde guerre mondiale, Jiro Horikoshi est chargé de mettre au point des avions pour l’armée japonaise. Tiraillé entre sa passion pour l’aéronautique, et l’utilisation inhumaine faite de ses avions, Jiro va tenter de se sortir de ce dilemme.
Le docu: The Kingdom of Dreams and Madness (2013)
Plongée sans précédent dans l’intimité du maître Miyazaki, ce documentaire oscille entre moments d’intimité touchants, comme ce passage où Hayao Miyazaki recueille chez lui des mannequins de moutons pour éviter leur destruction, et instants précieux dans l’intimité des studios Ghibli et leur mode de fonctionnement si atypique. Sensé a l’époque être le dernier film de Miyazaki, c’est aussi l’occasion de se rendre compte du trou béant qu’a laissé la fermeture temporaire du studio dans le monde de l’animation traditionnelle.
Voilà pour aujourd’hui les amis. Si vous souhaitez plus d’infos sur ces films, n’hésitez pas à nous le faire savoir en commentaires, Les Réfracteurs réfracteront pour vous ! Et vous, quel documentaire sur le cinéma vous a le plus marqué?