Chaque 9 mai, c’est la Journée de l’Europe: une occasion idéale pour vous délivrer quelques conseils de films, séries et personnalités issus de notre continent et qui nous tiennent à coeur. Une liste évidemment non-exhaustive et pour laquelle nous avons fait le choix d’inclure des pays hors UE mais pourtant bien européens géographiquement, et quelques co-productions avec les américains: pas de politique ici (même si certaines oeuvres traitent de sujets sensibles), juste de l’art!
Les films :
La dolce vita (1960), de Federico Fellini
Pour commencer, un des plus grands classiques du cinéma européen. L’accord parfait entre la poésie de Fellini et le jeu de son acteur fétiche, Marcello Mastroianni. Un voyage dans un Rome idyllique dont on ressort bouleversé.
Un singe en hiver (1962), de Henri Verneuil
Verneuil, Audiard, Gabin, Belmondo: la dream-team du cinéma français, ça vous cause ?! Un film aux émotions sincères, jamais faciles mais toujours sincères.
Underground (1995), d’Emir Kusturica
Difficile d’attribuer ce film à un seul pays tant il restitue l’effondrement de la Yougoslavie dans son ensemble. Une oeuvre complètement folle et onirique mais aussi incroyablement pertinente.
Puis respirer normalement (2018), de Isold Uggadottir
Venu du froid, ce film touchant autour de la précarité et de l’accueil des réfugiés est particulièrement juste dans son message à portée universelle.
Call Me by Your Name (2017), de Luca Guadagnino
D’abord une claque visuelle avec les somptueux paysages de Lombardie (on partirait bien en vacances hein?!), puis la justesse de son propos porté par un casting d’exception.
La vie des autres (2006), de Florian Henckel von Donnersmarck
À nouveau une fresque historique, cette fois située en Allemagne de l’Est. Un concept intriguant mais surtout une oeuvre d’une humanité qui s’intensifie au fil de l’histoire.
4 mois, 3 semaines, 2 jours (2007), de Cristian Mungiu
Déjà mentionné dans notre édito sur les combats de femmes, on hésite pas une seconde à ressortir cette Palme d’or, fière représentante du cinéma roumain. Un sujet capital qui traite d’une liberté fondamentale qu’on voudrait universelle.
J’ai perdu mon corps (2019), de Jérémy Clapin
Pour finir notre sélection de films, un peu d’animation avec le dernier César dans ce domaine. Loufoque, poétique, émouvant… tout ce qu’on attend d’un film, servi par des dessins aussi simples qu’efficaces.
Les séries :
Years and years (2019), de Russell T. Davies
Un exercice de style: restituer un monde agonisant, glaçant de réalisme, à travers le destin d’une famille anglaise avec leur personnalité propre et affirmée. Un must-see !
Fleabag (2016), de Phoebe Waller-Bridge
Aussi tordu que tordant! Dans une forme originale, le quotidien déjanté mais émouvant d’une jeune anglaise et de ceux qui l’entourent. Une série addictive à voir absolument !
Chernobyl (2019), de Craig Mazin
En 5 épisodes, une vision complète, neuve et sans complaisance de la catastrophe nucléaire en Ukraine, qui a éclaboussé toute l’Europe. Mais également de nombreuses pistes de réflexion autour des dangers de cette production d’énergie.
La casa de Papel (2017), d’Álex Pina
C’est clairement un plaisir coupable d’Oracle. Malgré le coté feuilleton, l’ensemble reste prenant et attachant. Pensez pour donner envie d’aller toujours plus loin, son coté presque improbable rend la série presque hypnotisante. On y voit même par moments un coté politique.
Crisis Jung (2019), de Baptiste Gaubert et Jérémie Hoarau
Puisque Oracle assume son plaisir coupable, Spike fait de même: quand une série étale des personnages aux zizis-tronçonneuse et où l’antagoniste principal chie des sbires, on ne peut pas dire l’inverse. Pourtant, en fond, une vraie critique des Shonen de notre enfance et de la structure actuelle des séries.
Les personnalités :
Pour finir, une liste de personnalités d’hier et d’aujourd’hui qu’on aime particulièrement. Il vous suffit de cliquer sur leurs noms pour en découvrir davantage sur eux.
Les cinéastes:
Olivier Nakache et Éric Toledano
Les acteurs et actrices: